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24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 22:27

 
Itinéraire : Môtiers  - Haut des Gorges compter 1h45
Distance: 4.5 km
Dénivellation: environ 400 m

 

Une rando extraordinaire... sans grandes difficultés.

Attention aux chutes de pierres...  

Déconseillée avec de jeunes enfants.

Durée moins de trois heures aller et retour.

 

 Départ de Môtiers dans le Val de Travers où l'on peut laisser son véhicule près de l'église. 

 

De Môtiers prendre les panneaux indicateurs "randonnées pédestres" direction Chasseron.

 

DSC09021                                                      Le ton est donné !!!

 

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                            Au début l'absence d'eau est surprenante, puis  au fil de nos pas apparait un filet d'eau...

 

 

 

 

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                                       Que l'on franchit par l'intermédiaire d'une petite passerelle

 

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                       Peu à peu, l'eau devient omniprésente...

       Nous allons à sa rencontre, parcourant  son trajet en sens inverse.

 

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    Certaines parties de la passerelle situées à l'ombre présentent des restes de neige, nous sommes pourtant le 17 mai.

 

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              Les gorges sont de plus en plus impressionnantes... 

         Encore quelques marches ! Et surtout, on ne regarde pas en bas !

Soyez prudents : des feuilles mortes  tapissent les marches, et les rendent glissantes ! 

Ce passage est quelque peu aérien, mais la présence de mains courantes rassurent grandement.

 

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                              Toujours quelques traces de neige sur les passerelles.

 

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                                                    On s'approche de la sortie
 

 

 

                                            Quand une intense lumière nous inonde.

                                     Tables et bancs nous accueillent pour un repos bien mérité.

 

A ce moment là, on peut choisir de poursuivre jusqu'au Chasseron (pas conseillé) ou de redescendre sur ses pas pendant un petit quart d'heure jusqu'à l'abri chalet en rondins de bois. Prendre la direction de Fleurier (1h) où là un train vous permettra de rentrer directement sur Môtiers (durée du trajet : 3 minutes)

 

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Si la rando se poursuit jusqu'au Chasseron, prévoyez 6 h en tout jusqu'à Sainte Croix. Un bus postal vous ramenera jusqu'à Buttes (3 par jours)

et un train jusqu'à Môtiers. (Bien se renseigner avant sur les horaires.)

 

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                                                                      Vue sur le Doubs du Chasseron

 

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                                                                      En contrebas, le Lac de Neuchatel
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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 22:31
Voici la description que nous en trouvons dans un vieux manuscrit : "C'est la plus belle, la plus haulte et la plus superbe roche, non seulement de tout le pays de Bourgogne, mais peut-être de tout le royaume de France. Son sommet forme une pointe qui marque les heures depuis le matin jusqu'à midi pour l'advantage de ses voisins, qui l'ont appelée la Roche-du-Soleil. Ce n'est pas mal à propos qu'on lui donne ce beau nom, car c'est elle que l'astre du jour, en montant sur notre horizon, favorise la première de ses rayons naissans et qu'il salue de ses derniers adieux, lorsqu'il est près d'esteindre ses feux dans l'Océan,, et tandis qu'il s'éloigne, c'est par elle, qu'au moyen de la teinte pasle ou rouge dont il la colore, il pronostique aux habitants pour le lendemain, ou la sérénité ou les larmes du ciel. En sorte que cette merveilleuse roche sert de quadran et d'almanach..".

 

 

            Du haut de ses 880 mètres, la Roche de Hautepierre le Châtelet domine la vallée de la Loue et offre un superbe panorama.

 

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                                                   L'usine hydroélectrique, enserrée au fond des gorges de Nouailles

 

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                                                                              A la fin de l'été

 

 

Accès : De la vallée on y parvient soit par la route de Mouthier, soit en passant par le village de Lods en prenant la direction de Hautepierre le Chatelet.
On peut tout aussi bien laisser sa voiture sur le parking de l'Eglise de Hautepierre le Chatelet et continuer en utilisant les marches aménagées à cet effet jusqu'au sommet.

lien des différents circuits


Au nord, la vue embrasse tout le plateau de Valdahon et de Vercel avec ses nombreux villages. A l'est, elle plonge dans la profonde dépression de la Loue, 500 mètres plus bas. Elle s'étend, au delà, jusqu'aux montagnes qui séparent la France de la Suisse, c'est-à-dire les sommets du Jura. On a surtout en vue le Cicon, le Mont-Pelé, le Grand-Taureau et le Larmont. Par temps clair, on peut voir les Alpes avec leurs glaciers, et en particulier le Mont-Blanc.

 

 

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                                       En contre-bas de la Croix, le Village de Hautepierre-le-Chatelet

 

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                                                        Et pour finir, ce magnifique poème d'Emile Lonchampt (1892)

 

 

 

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 20:25

 

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Qui était Farinet ?

 

Contrebandier, habile faux-monnayeur, menteur devant les tribunaux, ami de la liberté, beau jeune homme, Farinet poursuivi pendant 10 ans par la police avait cherché asile à Saillon, et c'est là qu'il a sa tombe, au pied du clocher.

 Joseph-Samuel Farinet naquit en 1845 dans la commune de St-Rhémy-en-Bosses dans la vallée d'Aoste. En 1869, il est condamné par contumace à 18 mois pour vols à Aoste. En 1871, effondrement de la Banque cantonale valaisanne, il est arrêté à Martigny-Bourg et condamné pour fabrication de fausse monnaie à 4 ans de prison.

 

Après plusieurs évasions, la police le traque. Le 17 avril 1880, on découvre son corps au bas des gorges de la Salentze (rivière que sort de la montagne vers Leytron.) Selon la rumeur, une balle des policiers l'a tué. En sa faveur, il y a l'oeuvre de Ramuz et d'autres poètes, une vigne, des vitraux, une rose... (source : www.saillon.ch) 


 

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On accède à la passerelle  par le village de Leytron ou  par le village médiéval de Saillon.

Une préférence pour le sentier qui part de Saillon, qui   offre  une remarquable vue sur le donjon Bayart.

Sans grande difficulté, l'ascension s'effectue en grande majorité en passant par les vignes. Compter environ 1 h depuis le village médiéval pour accéder à la passerelle.

Là-haut, la vue sur la vallée et les gorges est époustouflante.

 

 

 

 

 

 

 

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Construite en 2001 la passerelle à Farinet surplombe la Salentze d'une hauteur de 136 mètres pour une longueur de 97 mètres En 2003 la passerelle à Farinet est complétée par l'inauguration de la Colombe de la Paix dessinée par Hans Erni  .

 

 

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La passerelle vue des "Bains de Saillon"

 

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La tour de Saillon

 

 

 

Cette tour a été le théâtre d’un drame qui donnera peut-être encore des frissons dans le dos du visiteur. On est au printemps 1301, Guigonne de Saillon a 19 ans et on dit que c’est la plus belle fille de la vallée. Elle tombe amoureuse du comte Anselme de Saxon, ennemi juré de l’évêque de Sion. Le mariage des deux tourtereaux est proche.

Mais avant de convoler en justes noces, Anselme promet de faire la peau de l’évêque, dont la tyrannie le mine. Il monte à Sion. Malheureusement pour lui, un traître vend la mèche et avertit l’évêque. Ce dernier, mis au courant du complot, capture Anselme et le décapite sur la place publique.

Apprenant la nouvelle, Guigonne de Saillon sombre dans un éternel désespoir. La vie n’a plus de sens pour elle sans son Anselme. Par une nuit d’encre, elle monte au sommet de la Tour Bayart et s’élance dans le vide. On retrouvera son corps en sang dans les rochers.

Longtemps dans la châtellenie, on chanta la complainte de Guigonne, qu'on entendait chaque soir sangloter dans les roseaux bordant le Rhône. Aujourd’hui encore, certains soirs sans lune, le fantôme de la pauvre Guigonne hante le donjon Bayart... "

source : site communal officiel de Saillon 

 

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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 22:00

 

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Construit au 13ème siècle par la famille de Chalon au sommet du Pic d’Oliferne, à 807 mètres d’altitude, ce château veillait sur la vallée de l’Ain et bénéficiait  d’une protection naturelle par sa situation.

 

Un site imprenable disait-on…  mais qui ne résista pas aux troupes françaises d’Henri IV, qui n’hésitèrent pas à y mettre le feu en 1592.

Ce vaisseau du vertige,  aura traversé bien des siècles, puisque 800 ans plus tard, un mur d’enceinte, le logis du château et nombres pans de murs sont toujours là pour témoigner de son histoire.


 L’on dit aussi, qu’ Oliferne serait le dernier endroit de Franche-Comté à avoir abrité des ours !


Départ : Sur la commue de Vescles (39), à la sortie du hameau de Boutavant, un chemin carrossable vous conduit à un parking, 500 m avant le château. (Promenade familiale)

 

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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 00:01

 

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La Pointe de Miribel (Haute-Savoie) 1581m.

Accès : A Villard sur Boëge, en direction d’Habère-Lullin, prendre  à droite direction Ajon. Une autre possibilité, c'est de passer par Bogève, où il faudra prendre la direction de Plaine-Joux. Au parking, une route étroite située à gauche grimpant fortement arrive elle aussi aux Chalets d'Ajon.

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Au coeur des Alpages de la Vallée. (Chalets d'Ajon - 1428m)

 

Voilà une sympathique balade d’un peu plus d’une demi-heure, avec un petit dénivelé (130m) et dont le point de vue est tout à fait remarquable…

 Miribel dont la toponymie signifie belle vue  offre un panorama à 360° sur la chaine du Mont-blanc ,   la Vallée Verte et le lac Léman. 

 

DSC08262jjUn autre attrait à cette petite rando, c’est la découverte, au fil de nos pas d’un calvaire, un patrimoine religieux  de dix-sept colonnes de marbre rouge, que tailla sur place  Joseph-Marie Félisaz, un gars de Villard après une promesse faite lors de la campagne de Russie.

 

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Chaque bloc est surmonté d’une croix de fer, et l’on peut encore découvrir sur ceux-ci des inscriptions que le temps n’a pas tout à fait effacées.

Les derniers mètres sont assez glissants, surtout sur terrain sec. 

 

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                        Le Mont-Blanc dans toute sa splendeur !

 

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De nombreux pélerins se rendent encore aujourd'hui au calvaire de Miribel.

 

 

 

En hiver, il vous faudra laisser votre véhicule sur le parking de Plaine Joux, et monter en raquettes : durée 1 h 30
En hiver, il vous faudra laisser votre véhicule sur le parking de Plaine Joux, et monter en raquettes : durée 1 h 30
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En hiver, il vous faudra laisser votre véhicule sur le parking de Plaine Joux, et monter en raquettes : durée 1 h 30

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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 19:06

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                                                                                              Lods en hiver

 

Lods est situé sur le versant sud de l'étroite vallée de la Loue, à mi chemin d'Ornans et de la source de la Loue. Son nom proviendrait sans doute d'une ancienne coutume féodale,. Lods signifiant : droit perçu par le seigneur sur les ventes des héritages dépendant de sa seigneurie.
Lods est le seul village du département du Doubs appartenant à l'association les "plus beaux villages de France".
Autrefois, cette petite ville était fort animée grâce à ses usines, ses distilleries installées sur les bord de la Loue, dont les eaux descendent en multitudes cascades. Les forges et la vigne rythmaient le quotidien de ses habitants.
En quittant Mouthier, la Loue pénètre dans un étroit défilé où ses eaux se fraient un passage difficile.
Autrefois, dans les années 1900, 5 barrages successifs lui donnaient une force hydraulique considérable. Là, furent installées de grandes usines autour desquelles, sur des pentes abruptes, s’est bâti le village de Lods.
Mais avant tout, c’était la vigne qui faisait vivre le village. Les maisons de vignerons témoignent d’une intense activité.

 

 

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Depuis l’église on distingue encore ces banquettes de terre où les cépages de Poulsard
faisaient vivre toute une population avant que le phylloxéra ne vienne anéantir tout le vignoble en quelques années. 

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L’église Saint-Théodule du 18 e siècle au clocher pyramidal en tuf surmonté d’une boule, d’une croix, d’un coq et d’une flèche paratonnerre.

 

Le long des rues en pente, les vastes entrées de caves attestent l'activité vigneronne du village et sa prospérité ancienne.

Les multiples ouvertures, portes de caves et de logis, fenêtres, soupiraux et lucarnes, percées sans souci de symétrie, ont une fantaisie toute spontanée. Elles sont encadrées de grandes pierres ouvragées, et les plus beaux montants et linteaux se parent d’élégantes arabesques et de motifs variés : grappes de raisin, croix de Malte, emblèmes maçonniques.DSC05576jj.jpg

 

Quand l'abbé Pramelle 16 janvier 1790 - 20 août 1875 , un des des premiers hydrogéologue français., vint visiter le pays, il découvrit que la partie haute du village était bâtie sur des coquilles de noix, c'est à dire sur un massif qui a glissé de la montagne supérieure et qui se compose de blocs mal unis, de couches marneuses, traversées par des courants souterrains. M. Paramelle annonça qu'un jour le village s'écroulerait sur le chaos qui lui sert de base. Quelques-unes prient peur, déménagèrent, mais aujourd'hui tout le monde dort en paix à Lods.

 

 

 

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Un petit chemin mène au lavoir, et une affiche nous informe que c'était chaque premier lundi du mois, que ces dames de Lods faisaient la lessive.

Le retour devait être passablement ardu, le chemin étant pentu, et loin d'être aussi bien sécurisé que maintenant.

 

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                                                                                       Vue du lavoir.        

A droite, ce bâtiment, datant d'avant 1800 abritait quelques-uns des  500 ouvriers  travaillant aux forges.

 

 

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Du Village de Lods, on remonte sur quelques centaines de mètres la Loue, pour arriver au rocher de la Loi. Ici la Loue est paisible et propice à la pêche. En arrière plan le pont de Schiste, permet de rejoindre la route.

 

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Puis nous arrivons vers cette ancienne tuilerie, transformée ensuite en scierie qui a arrêtée son activité en 1968. En face le rocher de la Loi  ou rocher de la Tournelle sur lequel était autrefois écrit : Dieu, le Roi, la Loi...

L'on dit que Dieu et le Roi auraient été effacés...   Mais je n'ai pu apercevoir "La Loi"...

 

 

 

Lods - Rocher de la Tournelle - R

 

 

 

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 22:28

 

 

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Devant la fenêtre

Le soleil n’en finit pas d’étirer ses rayons sur la combe.

En cette fin de journée, chaque arbre déploie son feuillage

S’appropriant sa part de chauds rayons lumineux.

Mai nous fait découvrir sa symphonie de verts,

Avec, comme toile de fond, une forêt d’épicéas.

A l’ombre du frêne plusieurs fois centenaire,

L’établi de l’horloger fraichement ciré,

Accueille chaleureusement les bras de l’enfant.

Plus de brucelles, micros ou tournevis,

Seule, demeure la cicatrice de l’étau qui l’enserrait autrefois !

Livres et cahiers sont maintenant posés,

Il peut enfin jouir d’une retraite bien méritée.

 

Jo.

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 21:10

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La Vierge de Vaux-Navier à Arc-sous-Cicon (Doubs)

 

Non loin d’Arc-sous-Cicon, pudiquement cachée par quelques foyards et épicéas, se trouve une petite chapelle dont l’origine de la construction a été oubliée depuis bien des lustres.

 

L’endroit se nomme Vaux-Navier. C’était autrefois le lieu préféré des petits bergers qui se retrouvaient ici, non devant cette chapelle, mais au pied d’un rocher en forme de grotte, dans laquelle se trouvait une vierge en bois, protégée par une grille de fer forgé.

 

Ce jour là, les conversations allaient bon train, et l’un des enfants s’en vint à parler de la Vierge toute proche et de ses miracles en citant des faits précis, des vœux exaucés, des épidémies évitées.

 

Mais il n’y avait pas seulement des croyants parmi ces petits bergers et l’un d’eux, certain de sa supériorité, s’approcha de la vierge en lui tendant un quignon de pain en disant : « Tiens, mange, si tu peux ! »

La statue ne réagit pas….

 

Cela peina les plus jeunes qui s’attendaient peut-être à un miracle ; les plus grands, eux savaient qu’il ne fallait pas blasphémer sous peine de connaître les châtiments et la colère de Dieu.

 

Au centre du groupe assis, notre prétentieux berger, fièrement campé sur ses jambes cria triomphalement : « Voyez, où donc est le miracle ? »

 

Un silence pesant régnait sur la petite communauté. Chacun mâchonnant son maigre repas, les yeux rivés au sol.

Cet instant de malaise cessa lorsque des chevaux parvinrent à s’échapper du troupeau. Affolés et paniqués,  les bergers se précipitèrent pour les rattraper, et c’est en les approchant que l’un deux reçut une violente ruade à la mâchoire, le faisant  chuter à quelques mètres de là….

Tous reconnurent immédiatement,  notre berger, défiguré de douleur. A cet instant un hennissement moqueur fit grande impression sur ce petit monde qui vit là, comme le châtiment infligé par la Vierge.

 

Bien sûr, l’histoire fit rapidement le tour de la contrée, et l’on voulut rapporter la statue à l’église d’Arc-sous-Cicon, mais chaque fois, celle-ci s’en retournait dans sa cavité de pierre. D’aucuns diront qu’elle préférait écouter les conversations égrillardes des petits bergers, plutôt que les prières célestes des religieuses.

Alors, on lui construisit une petite chapelle en lieu et place de la cavité.

 

La révolution l'a démoli et il fallut attendre les années 1880 pour que, grâce aux dons des villageois, elle puisse être reconstruite.

 

    © Copyright 2010 - Jo.Ricci

 

 

La petite chapelle veille toujours sur le village, qu’elle peut apercevoir au loin. Mais, qu’est devenue la Vierge ?

 

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A Arc sous Cicon, situé à un  ou deux km de là,  l'église renferme cette sculpture de la vierge et l'enfant. Elle date de la fin du XIV ou du début du XVème siècle....    Serait-ce celle de la légende ????

 

 

 

 A droite de la chapelle, ce calvaire qui peut-être est lui aussi relié à la légende.

 

 

 

 

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 22:31

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Accès : Depuis Pontarlier, prendre la RN57en direction de Besançon. Aux alentours de "la Main", prendre la D67 en direction de Mouthier Haute-Pierre. Quelques mètres après le petit tunnel, un parking sur la droite. De l'autre coté de la chaussée démarre le sentier balisé menant vers la grotte des faux monnayeurs.

La grotte des Faux-Monnayeurs à Mouthier-Haute-Pierre est un des plus importants site de l'âge du Bronze du département du Doubs par la quantité et la qualité de mobilier métallique recueilli au cours des années.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le site est d’une beauté remarquable. Candice parait être un elfe au milieu de ces rochers. Les arbres étirent à l’infini leur tronc, à la recherche de la lumière.

Certains disent que c’est par ici qu’est né le personnage mythique de la vouivre pour s’étendre dans toute la Franche-Comté….

 

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  DSC02725 [Résolution de l'écran]

 

 

Dans cette grotte très profonde, au commencement du XVIIème siècle, une troupe de faux monnayeurs avait établi un atelier clandestin. Se voyant l’objet de soupçons et de surveillance, elle disparut un beau jour.

L’ on dit aussi que c’est ici, que les habitants des environs se réfugièrent pendant l’invasion des sbires de Saxe Weimar ou des Français pendant la guerre de trente ans comme l’attestent quelques vestiges. La grotte consiste en deux tunnels très réguliers se coupant à angle droit, dont l’un mesure près de 500 mètres de long, et l’autre de près de 180m. A vous de voir si les mesures sont bonnes. Personnellement, j’ai préféré rester à l’extérieur !

 

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  surtout ne pas s’arrêter là, descendre quelques mètres plus bas pour découvrir la source du Pontet, ou plus aisé, suivre le sentier balisé !

 

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 20:18

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Non loin du bord du lac Saint Point, à la sortie de Malbuisson, en direction du village de Chaudron, un sentier mène à une belle résurgence : La Source Bleue dont la couleur translucide est teintée d’un bleu incomparable. Ce phénomène des eaux bleues existe dans le cas d’émergence d’eaux karstiques. Mais la légende dit que ce bleu proviendrait des larmes des yeux bleus de Berthe de Joux pleurant la mort de son amant, après que son mari, cru mort lors d’une croisade, revint et découvrit l’infidélité de son épouse.

L’on dit aussi, que ce serait les larmes d’Aude de Bourgogne qui serait venue pleurer ici la perte de Roland son fiancé, abattu à Roncevaux lors d’une attaque des Vascons ….

 

 

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  Ce jour là, des plongeurs viennent découvrir les entrailles de la source. Elle a déjà été explorée sur près d'un km de distance. 

 

 

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La Source Bleue peinte par Courbet en 1872

 

 

 

  Visite de la source Bleue

 

 

La magie des couleurs est toujours présente même en hiver !

La magie des couleurs est toujours présente même en hiver !

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 20:53

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Gouille aux morts : Quel vilain nom pour ce charmant petit étang. Castors, colverts, hérons, et surtout grenouilles se mettent à l’abri dans ses hautes herbes, et s’y reproduisent. Le lieu est calme et reposant, loin de la route de la Vallée Verte dont on entend, malgré tout,  les bruits de circulation.

Au-dessus d’elle, la Molière à Vachat se mire dans ses eaux. Son reflet fusionne avec les nénuphars posés là, toute en harmonie. Un ravissement pour l’œil du promeneur. Impossible de ne pas penser aux « Nymphéas » de Monet.

 

L’on dit, qu’il y a bien longtemps, deux tailleurs de pierre, travaillant  à la « Molière » située à une cinquantaine de mètres  juste au-dessus,  y auraient fait une chute mortelle, un dimanche ( oui, un dimanche….jour du Seigneur)  voir : H.Savoie :Les molières du Mont Vouan

Ou bien, l'étang aurait pris ce nom  parce qu’un paysan y aurait été englouti, là, avec son chariot….

 

 

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23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 20:31

 

Le lac Saint-Point  fait partie des plus grands lacs naturels de France par sa superficie. Il se situe dans le département du Doubs, au sein du massif du Jura, à une quinzaine de kilomètres de la ville de Pontarlier.

 

 

La légende de Damvauthier

Il y a bien longtemps, au fond d’une vallée, en bordure du Doubs, s’étalait une belle cité située dans un écrin de prairies et d’épicéas qu’on nommait Damvauthier.

La ville entière était connue pour ses richesses et son opulence. Les terres étaient bien fertiles, les cultures produisaient en abondance et le Doubs fournissaient nombre de poissons de belles tailles, enfin tout réussissait à ses habitants. Mais cette richesse leur avait rendu le cœur dur et froid. Plus rien ne pouvait les émouvoir… On disait même qu’ils vivaient dans la débauche la plus complète, menant une vie dissolue, faite de plaisir et de paresse, d’orgies et de violence extrême.

 

 

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Un vieux moine, tentait de remettre de l’ordre parmi ces âmes perdues, mais le mal était déjà bien enraciné, et il eut beau faire et beau dire, rien n’y fit, et l’on finit par le chasser hors du village. Il alla se réfugier dans une petite cavité sur les hauteurs, revenant régulièrement au village, infatigable et entêté, reprenant son prêche.

C’est par une journée froide et glacée, que les habitants virent s’approcher au loin, une femme tenant un enfant dans ses bras. Epuisée et transie de froid, elle marchait dans la neige, le dos courbé, protégeant son petit des rafales cinglantes du vent . Arrivée à la place du village, elle s’enquit auprès des quelques personnes se trouvant là, celui qui pourrait l’héberger le temps d’une nuit, et lui fournir à elle et son enfant un peu de nourriture ; en effet se rendant à quelques lieux plus loin, le mauvais temps l’avait surprise et la nuit commençant à tomber la faisait redouter au pire.

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Mais aucune des personnes ne prit la peine de lui répondre…elle ne trouva qu’indifférence. L’une d’elles commença à se moquer de ses haillons, puis une autre à l’invectiver avant de lui lancer des morceaux de glace pour la faire fuir. Les évitant, elle continua sa quête, toquant de porte en porte, implorant suppliant pour la survie de son enfant.

Elle ne trouva qu’hostilité, raillerie, et méchanceté.

Epuisé, à bout de force, elle s’agenouilla au pied d’une statue de la Vierge, et l’a supplia de sauver au moins son enfant.

A cet instant, une ombre s’approcha d’elle. Effrayée, elle leva la tête et vit un vieux moine qui la dévisageait d’un regard bienveillant. Il lui prit la main et lui dit : Viens !

Il les emmena en retrait de la ville, sur les hauteurs, là, où lui-même s’était réfugié il y avait bien longtemps, hors de l’agressivité des habitants. Il leur offrit de partager son maigre repas, une soupe et du pain… Plus tard, il leur aménagea une couche dans un coin de sa modeste demeure, où elle et son enfant, réchauffés et rassasiés pouvaient enfin se reposer.

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Dans la nuit, aucun d’entre eux n’entendit ce qui se passait plus bas. Un terrible désastre, provoqué par un glissement de terrain avait fermé la rivière en amont. Le barrage céda quelques heures plus tard, provoquant une vague gigantesque qui dévasta tout sur son passage. Ce fut si rapide, qu’il n’y eu aucun survivant. Les débris accumulés fermèrent partiellement la rivière en aval, créant ainsi un lac de toute beauté en opposition avec l’effroyable cataclysme qui venait de se dérouler.

C’est son enfant, affamé qui la réveilla au petit matin alors que les premiers rayons du soleil hivernal illuminaient l’intérieur de l’abri. La jeune femme chercha des yeux le vieux moine,

mais celui-ci avait disparut. Elle découvrit en place et lieu de la cité de Damvauthier un longue étendue d’eau et compris l’effroyable catastrophe.

D’aucuns diront que, n’ayant pas eu pitié d’une femme et de son enfant, les gens de Damvauthier avaient tous péris, emportant avec eux la terrible dureté de leur cœur…..

Bien des années plus tard, un village se forma en bordure du lac qu’on appela Saint Point en souvenir du moine  Saint Ponce (Saint Point).

Les légendes sont tenaces… !!!  

Jo.         

  © Copyright 2010 - 

 

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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 20:22


Rando sympa pour paresseuses !!!
Signal des Voirons : durée : environ 2 heures
Dénivelé : 120 M
Altitude : 1480 M
Difficulté : Très facile

Les Voirons

« Le Signal », sommet des Voirons alt. 1486 m.

Vue imprenable aussi bien, sur le Jura et le Léman que sur le massif du Mont-Blanc. La vue est si étendue que les Voîrons ont été classés avant 1914, troisième point du vue de l'Europe


Balade  accessible à tous... Au Pont de Fillinges prendre direction Boëge, Saxel, et Monastère de Bétlhéèm où la voiture sera garée sur le parking. Le chemin est fléché. Compter un bon quart d'heure pour la montée du sous-bois avant d'arriver sur la crête .
La vue sur le Lac Léman et le Jura est époustouflante.
On poursuit en direction du Saut de la Pucelle. Là, le Mont-blanc fait face au Jura... Magique !
Et l'on poursuit sur la Pointe de Brantaz, où Thonon, Evian, et Lausanne peuvent être aperçus .
La chaine du Mont-blanc nous fait face. Majestueuse.
En revenant, ne pas prendre les crêtes, mais suivre la direction du Monastère des Voirons

Compter une heure et demi à deux heures pour faire le tour.DSC05053.JPG

























                                                         Vue du Monastère de Béthléèm.

DSC05056                                       Le Monastère

DSC05065--Resolution-de-l-ecran-.JPG
                         
DSC05079j     Le lac Léman, et le jet d'eau .

DSC05067.JPG

           En arrière plan le Jura

Saut de la Pucelle

Une tradition populaire

C'était il y a fort longtemps, une jeune fille, Brigitte, dont la vertu égalait la beauté vivait avec ses parents sur la montagne des Voirons. Le jour ,elle gardait son troupeau, le soir elle aidait sa mère dans les travaux du ménage. On raconte que le fauconnier du Seigneur de Boëge sollicitait mais en vain la main de la jeune fille.

Un jour qu'un violent orage s'était abattu sur la montagne, Brigitte s'était abritée au pied d'un sapin, attendant la fin de la tourmente. Tout à coup elle entend des pas précipités. C'était le fauconnier. Effrayée la vertueuse jeune fille s'enfuit et arrive près du précipice, une muraille abrupte de près de 100 mètres de haut. Là Brigitte n'hésite pas, préférant la mort au déshonneur, elle se jette dans le vide... et se retrouve indemne au pied de la falaise.

On éleva en l'honneur de la vierge intrépide un monument qui resta longtemps debout et on appelle encore de nos jours le précipice où Brigitte s'était jetée du nom de « Saut de la Pucelle ».

De nombreux montagnards ont gravi cette paroi, le plus célèbre d'entr'eux fut certainement un jeune prêtre de Milan venu pendant ses vacances honorer Notre-Dame des Voirons Ce très grand alpiniste, autour de livres de montagne est surtout connu parce que de 1922 à 1939 il fût Pape sous le vocable de Pie XI. 


   DSC05078--Resolution-de-l-ecran-.JPG                      Le Mont-Blanc joue à cache-cache avec les nuages !


DSC05093--Resolution-de-l-ecran-.JPG                                    Lausanne fait face à Thonon et Evian






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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 22:00

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Zinal, (Valais Suisse)

Genève, Lausanne, Sion, Sierre, la route se laisse glisser au fil des sommets et du lac qui la borde.
Puis c'est le Val d'Anniviers, et ses lacets, accrochés à flan de montagne, parsemés de cailloux plus ou moins gros. La traversée de Vissoie, l'ancienne cité Episcopale nous séduit par son architecture médiévale.
Puis, progessivement un panorama étonnant se dévoile pour aboutir sur les sommets culminants dont le Weisshorn (4e plus haut sommet d'Europe 4506 m) de la Couronne Impériale .

Ici, la route s'achève, on est Zinal à 1670 M


Zinal est notre point de départ pour une randonnée jusqu'au glacier, situé à deux heures et demi de là.

Il ne fait pas trop froid ce matin. Le petit -5° est bien doux par rapport aux -15° de la semaine précédente. Et le ciel semblerait être clair. On nous annonce pourtant de la neige jusqu’à midi. Nous n’osons présager que nous pourrions avoir beau temps. Pourtant, les sommets commencent à s’illuminer. Devant l’office du tourisme, deux personnes attendent. Ils feront, eux aussi la rando.  Une jeune femme de nationalité Belge tente l’aventure des raquettes pour la seconde fois. Un éducateur, résidant à Sion, dans la Vallée du Rhône (Suisse), vient passer un stage d’accompagnateur. Avec notre guide, Stéphane Albasini, le « découvreur » de la grotte du glacier, nous serons donc cinq.

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Les raquettes attachées à notre sac à dos, nous poursuivons sur quelques centaines de mètres la route qui se termine en cul de sac. Puis, prenons sur la droite la piste de ski de fonds, qui est fermé ce jour là pour cause d’avalanches. Notre guide nous rassure. Il est en contact permanent avec des pisteurs situés plus haut.















DSC08047




Devant nous la vallée se resserre et prend la forme d’un grand V. Ses bords abrupts laissent échapper de-ci, de-là des cascades bleutés où  notre guide, initie occasionnellement quelques néophytes à l’escalade de glace.



Un arrêt pour chausser les raquettes, et découvrir au-dessus de nous, bouquetins et chamois, que l’œil averti de notre guide ne peut laisser inaperçu.




























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Nous passons une passerelle  peu sécurisée, par la hauteur de neige  qui la recouvre et continuons sur la gauche du torrent inondée de soleil.

Et puis, le voilà, là-bas au loin, écrin bleuté recouvert de neige, enserré dans son vallon. Le fameux glacier de Zinal. la marche se fait rapide, dans la hâte de la découverte du diamant. Mais une demi-heure sera nécessaire pour l’atteindre !
















DSC08061.JPGLe glacier de Zianal : 2000 m.














Devant nous un mur de cristal !




















Plus loin, s’ouvre une large ouverture. La grotte du glacier de Zinal donne accès ses  entrailles. Elle sera notre abri pour un rapide pique-nique.  Sachant ménager les surprises,  notre guide nous enjoint de le suivre pour ramper entre pierres et rivière, et franchir d’étroites lames de glace. Moyennant quelques contorsions, dont un grand écart, nous découvrons  une caverne bleuté, à la douce température. Environ 6°. Le sol est sec. Nous découvrons la pureté de la glace renfermant des milliers de petites bulles d’air et d’autres phénomènes étranges, comme ces pierres qui dirait-on, absorbent par capillarité l’eau du torrent.  Comme des enfants, nous sommes tous fascinés

.DSC08068.JPG

DSC08075DSC08076.JPG

































DSC08095DSC08118j









DSC08120.JPG
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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 22:58


Entre Ville-du-Pont et Remonot, en rive gauche du Doubs, s'ouvre dans la falaise la Grotte-du-trésor au fond d'un porche large de 45 mètres et haut de 13 mètres qui se poursuit après une salle de 45 mètres de longueur, par trois galeries.



DSC05384.JPG


Quel Trésor aurait été entreposé là ?
Etait-ce celui des mercenaires de Weimar ? Butin caché ici, après leur passage dévastateur dans le val de Morteau ?
Où bien, cette grotte aurait-elle gardé l'empreinte de l''escarboucle de la Vouivre  qui parait-il aurait trouvé refuge dans cet antre ?
Toujours est-il, qu'il y a encore peu, l'on interdisait fermement aux enfants du village de Remonot, situé  tout à côté, l'accès de ce lieu !

Bien sûr, certains n'écoutèrent point les recommandations, et les quelques téméraires qui s'en approchèrent repartirent plus vite qu'ils n'y étaient arrivés;

Mais qu''est-ce qui les faisait tant fuire :

sssssssssss, un sifflement !!!! Un sifflement profond et long, venu directement du fond des entrailles de la cavité.
Il faudra attendre le début du 20ème siècle, pour que Fournier découvre la provenance de ces sibilances : Une fine paroi calcaire, donnait une résonnance sous 'effet d'un écoulement.


DSC05383.JPG

 

 

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20 septembre 2009 7 20 /09 /septembre /2009 22:32



Sur la commune de Fillinges, se trouve un petit Mont, le Mont Vouan, d'une longueur de de 3 km, il culmine à 978 m.
C'est dans cette montagne que pendant des siècles, des meules ont été extraites afin de produire quantité de farine à la population qui s'agrandissait au fil des siècles.

Les cavités, de forme ronde, représentent les meulières extraites de la pierre, une pierre très dure... l'une des plus dure en France, avant la découverte d'une carrière près de Paris. Durant plusieurs siècles, on a extrait de cette roche, des miliers de meules... Mais aucune recherche n'a été encore faite pour découvrir jusqu'où nos ancêtres auraient creusé... Faut des sous, voui ! pour explorer le temps !
Mais, il paraitrait que Vouan serait un énorme gruyère...


Autrefois, une meule valait le prix d'une maison... Donc faut bien vous dire que les places étaient convoitées..
Si tailler une meule, n'était pas donné à tout le monde, trouver où la tailler était encore une bien autre affaire... 

                                                            ***********

Le problème avec les meules, c'est qu'au bout de quelques tours, rapidement la pierre s'usait, et cette fine usure, se mélangeait allègrement à la farine. Le pain mastiqué usait les dents à une vitesse virtigineuse... Nos ancêtres du 15 ou 16 è siècle  avaient les dents usées jusqu'au "collet"... Une belle usure, lisse, net, sans dénivelés.... D'où l'intérêt de trouver une pierre très dure, pour éviter cet inconvénient. 

**********

Avec une meule d'une tonne, on pouvait faire plusieurs centaines de kilos de farine par jour, ce qui allégeait beaucoup le travail des personnes amenées à réduire le blé en farine...
c'est que nos ancêtres mangeaient plus d'un kilo de pain par jour !.......................



Détail du plafond de la molière de Lachat.  Les formes bizarroïdes représenteraient le dessous de la mer.

Cette molière serait l'une des plus belles de France !

Mais chut, faut pas l'ébruiter !




La môlière se trouve à quelques mètres d'une falaise d'une hauteur d'environ deux cent mètres.



                         Et la "Gouille aux Morts" juste en contre-bas. Appelée ainsi, suite à la chute de deux tailleurs de pierre alors qu'ils travaillaient un dimanche ! ( Jour du Seigneur !)

      Le site des môlières s'étend sur une centaine de mètres.

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19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 20:18

 
Petite sieste au bord de la Loue


Au bord de la Loue à Mouthier Haute-Pierre.

La Loue était appelée autrefois Louve. (du patois lo loz)
La rivière mythique est classée et reconnue comme une des plus belles rivières européennes pour la pêche à vue à la mouche sèche ou à la nymphe des truites et des ombres


De sa source, elle s'élance, impétueuse et vive, libérée de ses longs entonnoirs, resurgence du Doubs et du plateau situé juste au-dessus. Arrivée à Mouthier Haute-Pierre, elle souffle un peu, avant de repartir pour quelques cascades joyeuses jusqu'à Montgesoye où là, assagie, glisse, féline, jusqu'à Ornans.



 
En contre-bas de la Grotte des Faux monnayeurs, l'ouverture sur la source  du Pontet


La grotte d'où s'échape la source du Pontet  

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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 23:54


Le Lac du Val

Nous nous rendons aux cascades du Hérisson. Lors d'une trouée à travers les sapins,  des couleurs époustouflantes se laissent  entrevoir : c'est le lac du Val, long de 1,5 km , large de 450 m, et profond de plus de 35 m. "Sont-ce" ses origines galciaires qui lui donnent cette couleur ?
Le silence des lieux s'opposent admirablement au tumulte de la cascade de l'Eventail située à quelques centaines de mètres de là.

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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 21:09



Randonnée dans massif du Jura
Au belvédère du Montmahoux (Doubs)
Dénivelé :  480 mètres.
Temps : 2 H 45

Une rando au départ de Nans sous sainte Anne. Depuis la fontaine, poursuivre en montant la rue du Château puis prendre 50 m plus loin, à gauche une voie marquée sans issue. Peu après, suivre à droite la rue du Chêne qui monte (pancarte verte Promenade pédestre de Montmahoux). On parvient à une intersection de petites routes au milieu des prés qui procure une belle vue sur les falaises de la grotte Sarrazine et du Vieux Château ainsi que sur le village en contrebas.


La Fontaine, rue du Château

La moitié du chemin se fait à travers bois.
Seule, la dernière partie est suprenante : après avoir crapahuté pendant plus d'une heure et demi, sans trouver trace de civilisation, alors que l'on se croit seul au monde, on a la surprise de découvrir un village alors qu'on est presque arrivés au sommet : le Village de Montmahoux !  La dernière partie, se fait par un chemin pour ainsi dire invisible. Par deux fois nous avons fait demi-tour. De hautes herbes, et arbustes fermaient le sentier. Mais il faut persévérer et au sommet on rejoint une route goudronnée (grand dépit), et l'on peut apercevoir une très belle croix et la vue sur le village de Nans Sous Ste Anne.

   
La rue du Chateau à Nans Sous Sainte Anne



   Notre maison d'hôtes,(rue du Chateau)

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8 août 2009 6 08 /08 /août /2009 17:31

 

Situé au centre du département de la Haute-Savoie, ce beau sommet pyramidal est dédié au pastoralisme.

Situation : Ossat, à 12 km au nord-est de Bonneville
Dénivelé : 573 m
Difficulté : Moyen

A éviter par temps d'orage (le sommet est entièrement dénudé)

                          Le chemin est assez raide, mais ne présente aucune difficulté


Après 45 mn de grimpe, on est loin d'être arrivé !
Dommage, des nuages bas nous cachent le sommet du Mont-Blanc
 

Il nous semble être arrivé, mais faut prévoir encore 55mn  !
 

 

 Et puis, on y est enfin ! (1863 m)

 

Un pique-nique réconfortant au sommet,  sans aucune âme pour nous déranger !

 


En résumé, la montée se fait gentiment,.  Faut parfois s'arrêter pour reprendre son souffle.
Seul, le retour sur la partie supérieure présente quelques difficultés.
Les genoux de la quinqua en ont pris un coup lors de la descente !
L'achat de bâtons s'est donc imposé !

 

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8 août 2009 6 08 /08 /août /2009 16:56


Lac de Vallon, sur la commune de Bellevaux ( Haute-Savoie)
Le Village englouti !


Jusqu'à la seconde guerre mondiale, le fond de la vallée était occupée par le hameau de l'Éconduit qui regroupait quelques maisons. Mais un jour de Mars 1943, la terre commença à glisser à la hauteur du hameau de Vallonet et descendit lentement la pente à raison de 100 mètres à l’heure, en entraînant tout sur son passage y compris des chalets.


En Arrière plan, le Roc d'Enfer


A noter qu'en se promenant au bord du lac, on peut apercevoir les ruines des maisons immergées ainsi que les vestiges des arbres qui poussaient alors à l'Éconduit, ultimes témoins d'un passé à jamais disparu. Dans les années 70, un feuilleton télévisé fût tourné sur place, le titre était "le village englouti"...

 

On peut encore apercevoir, les murs d'une des bâtisses.



A noter qu'en se promenant au bord du lac, on peut apercevoir les ruines des maisons immergées ainsi que les vestiges des arbres qui poussaient alors à l'Éconduit, ultimes témoins d'un passé à jamais disparu. Dans les années 70, un feuilleton télévisé fût tourné sur place, le titre était "le village englouti"...


 




   Un serpent d'eau ?



    Au loin, la chapelle Saint Bruno. Au centre du lac, les vestiges des arbres qui poussaient là, autrefois

                             Un lieu qui appelle le repos et la quiètude

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6 août 2009 4 06 /08 /août /2009 22:39

Une rando sympathique à faire en famille !
Cette promenade familiale à partir des alpages du Praz de Lys permet de rejoinde un très joli petit lac niché dans une combe et de profiter de larges panoramas sur les vallées de l'Arve, du Giffre, les chaînes des Aravis et surtout du Mont-blanc !

 

Cotation : Facile
Altitude départ : 1516 m
Temps de montée : 1 h 30
Parking : Praz de Lys : en face du restaurant "Jean de la Pipe"
Arrivée : 1980 m

Le Lac du Roy, altitude 1659 mètres.




Montée : Du Praz de Lys après le restaurant "Jean de la Pipe", un sentier s'élève à travers alpages et pierrailles. En lacets il franchit un ressaut plus relevé pour déboucher au dessus du lac du Roy (Compter 25 mn))

Suivre le chemin jusqu'aux Chalet du Roy puis remonter en lacets dans les alpages en direction de la crête qui sera atteinte au sud de la pointe Perret. Rejoindre celle-ci pour atteindre la pointe du Haut Fleuri (1980 M)



                 

Le village du Praz de Lys, en contre-bas, devenu minuscule

                                                             Le Mont-Blanc se dévoile enfin !
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  • Jo.
  • Une passion en images, quelques mots, quelques histoires, une balade, une rando...d'une comtoise exilée en Haute-Savoie.
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