Devant la fenêtre
Le soleil n’en finit pas d’étirer ses rayons sur la combe.
En cette fin de journée, chaque arbre déploie son feuillage
S’appropriant sa part de chauds rayons lumineux.
Mai nous fait découvrir sa symphonie de verts,
Avec, comme toile de fond, une forêt d’épicéas.
A l’ombre du frêne plusieurs fois centenaire,
L’établi de l’horloger fraichement ciré,
Accueille chaleureusement les bras de l’enfant.
Plus de brucelles, micros ou tournevis,
Seule, demeure la cicatrice de l’étau qui l’enserrait autrefois !
Livres et cahiers sont maintenant posés,
Il peut enfin jouir d’une retraite bien méritée.
Jo.